Volannule

Indemnisation Refus d’embarquement

Facebook
WhatsApp
Twitter
LinkedIn

Refus d’embarquement : vos droits en cas de surbooking

Si on vous refuse l’embarquement contre votre volonté en raison d’une surréservation (pratique malheureusement courante), vous avez droit à une indemnisation immédiate. Cette indemnité au Canada peut aller jusqu’à 2 400 $ en fonction du retard causé par le refus d’embarquement, ou pour un vol annulé

Avant de refuser l’embarquement à un passager, la compagnie aérienne doit en premier lieu chercher des volontaires prêts à céder leur place en échange de compensations ou d’avantages.

Lorsque vous choisissez de céder votre place volontairement dans une situation donnée, il est possible d’entamer des négociations pour définir les conditions de cette transaction. Ces conditions peuvent inclure des avantages tels que des bons de voyage, des repas gratuits, un surclassement ou même un hébergement offert.

En cas de refus d’embarquement et de retrait forcé du vol, la compagnie aérienne est tenue de fournir un avis écrit au passager concerné, ainsi que de lui offrir une compensation financière immédiate.

Informations utiles

Au Canada, bien que les transporteurs aériens conservent une certaine liberté dans l'application de leurs propres politiques, ils doivent tout de même respecter les Droits des voyageurs aériens en vigueur depuis 2008. Depuis cette date, des montants d’indemnisation ont été établis, notamment en cas de surréservation, pouvant aller jusqu’à 800 $, selon la compagnie. En cas de litige, la seule voie de recours offerte aux passagers est une médiation auprès de l’Office des transports du Canada (OTC). Mais pour une personne seule, ces procédures peuvent s’avérer longues, complexes et décourageantes, surtout face à des compagnies bien rodées à ces situations.

Services connexes

Profitez de votre refus d'embarquement

La plupart des compagnies aériennes tentent généralement de minimiser leur responsabilité en offrant des crédits de voyage ou en invoquant des circonstances extraordinaires pour ne pas payer d’indemnisation.

Pour être sûr d’être indemnisé de ce à quoi vous avez droit, sans perdre de temps, d’argent et d’énergie, faites confiance à Volannule.com.

Vos droits en cas de refus d’embarquement (surbooking)

L’overbooking est une pratique courante dans le transport aérien. Les compagnies vendent parfois plus de billets qu’il n’y a de places, de peur des désistements de dernière minute. Mais quand tous les passagers se présentent à l’embarquement, certains sont refusés. Dans ce cas, la loi canadienne protège les voyageurs et prévoit des indemnisations immédiates et importantes.

L’indemnisation en cas de refus d’embarquement

Si vous êtes refusé à l’embarquement contre votre gré, la compagnie aérienne doit vous indemniser immédiatement.
Le montant varie selon le temps de retard à votre destination finale :

  1. 900 $ pour un retard de moins de 6 heures ;
  2. 1 800 $ pour un retard de 6 à 9 heures ;
  3. 2 400 $ pour un retard de plus de 9 heures.

Ce paiement doit être immédiat, au guichet ou avant le départ du nouveau vol, et non en bons de voyage, sauf si vous l’acceptez volontairement et par écrit. Le but est d’obtenir une réparation effective et rapide du préjudice subi.

La recherche de volontaires : une étape incontournable

Avant de refuser un passager contre son gré, la compagnie aérienne doit légalement demander des volontaires pour céder leur place en échange d’une compensation.
Cette procédure doit être affichée à la porte d’embarquement ou à l’enregistrement pour que chacun puisse offrir son consentement éclairé.

Les volontaires qui acceptent de céder leur place peuvent négocier librement les termes de l’accord. Ces avantages peuvent être :

Des bons de voyage utilisables sur de futurs vols ;

Des repas gratuits ou des crédits de restauration à l’aéroport ;

  1. Un hébergement pris en charge par la compagnie si un départ le lendemain est nécessaire ;
  2. Un surclassement sur un prochain vol.

 

Cette négociation est du consentement mutuel : les passagers ne cèdent leur place qu’en contrepartie d’avantages qu’ils estiment suffisants.

En cas de refus d’embarquement forcé

Si la compagnie vous refuse l’embarquement contre votre volonté, elle doit se conformer à des obligations très strictes :

Remettre au passager concerné un avis écrit indiquant les motifs du refus, le montant de l’indemnisation et les voies de recours ;

  1. Verser immédiatement l’indemnité pécuniaire, conformément au barème officiel susmentionné ;
  2. Offrir un vol de remplacement vers la destination finale dès que possible, ou un remboursement intégral si le passager souhaite annuler son voyage.

L’indemnisation est due même si la compagnie vous propose un autre vol, dès lors que le retard à l’arrivée est supérieur à 3 heures. De plus, la compagnie doit continuer à offrir l’assistance de base (repas, hébergement, communication) durant l’attente.

Les obligations de transparence des entreprises

Le RPPA oblige les transporteurs à informer les passagers de leurs droits. Cela veut dire qu’en cas de refus d’embarquement :

Vous devez avoir une explication écrite ;

  • Le montant de l’indemnité doit être précisé dès la notification du refus ;
  • Les passagers ne peuvent être contraints d’accepter un bon ou un crédit de vol au lieu d’un remboursement en espèces ;

 

Vous pouvez refuser toute offre que vous estimez insuffisante et déposer une plainte auprès de l’Office des transports du Canada (OTC).